Auteur: Kouki
Date: 14-02-2006 13h35
Il me semble également essentiel d'évoquer:
. L'explosion de la culture urbaine pendant les années 90 comme terrain d'essor du trip-hop. Voir, pour un modèle architectural, la reconstruction de Berlin.
. Les origines "progressives" du trip-hop, i.e. le fait de l'emploi d'instruments, de cultures et de structrures musicales très variées, ce qui a fait sortir l'électro pure de ses oeillères.
. Les bornes du trip-hop; ce qui est trip-hop et ce qui ne l'est pas. Des groupes comme Sigur Ros sont considérés trip-hop, mais d'un autre côté on peut penser que c'est ni plus ni moins que du bon vieux rock n' roll.
>Le trip-hop est, terminologiquement, du jazz ralenti, électronisé et assombri; à partir de là, tout ce qui ne rentre pas dans ces trois déterminations est repoussé dans le "borderline". *trip= électro, assombri.
*hop=jazz.
. Les origines "Saint Germain de près des 60's", a ses débuts revendiquées, du courant de Bristol.
. La sociologie du trip-hopeur: le beatnik des temps modernes, absence d'esthétique vestimentaire "uniforme", fils à pôpa, ou populaire mais culturé, la fan de Björk type, i.e. robe chasuble en synthétique pour les vêtements et Amélie Poulain pour le film de chevet, plutôt Est ou Ouest de la France, homme ou femme,... voir les divers forums pour avoir une idée de la "french touch way of mind".
. La french touch, bien évidemment, plus le fait que n'importe qui qui se tient un minimum au courant de ce qui passe à la radio écoute, et aime, souvent, le trip-hop sans le savoir. (normal, c'est le courant ultime...)
. L'esthétique visuelle et l'inventivité du clip trip-hop.
. L'avenir du trip-hop: le trip-hop est-il mort, quel est son salut...
. Pour une ouverture, par exemple, la chanson "Headphones", qui peut conduire à s'interroger sur le caractère thérapeutique de la musique, sur le danger d'une trop forte consommation de décibels... et sur les mesures internationales relativement récentes, visant à "brider" les walkmen en tous genres. Parce qu'avant tout, et avant toute littérature, comme ne l'a pas dit Didier Wampas, à moins que ne ne soit pas Ludwig...?, "le trip-hop, c'est tout à fond; tout-à-fond".
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