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 Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   30-01-2012 12h49

Des textes ou des passages de chanson à nous faire partager ?

Littérairement aniMiste

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 Re: Textes électroniques
Auteur: Kamikal girl 
Date:   30-01-2012 15h07

"L’année écoulée avait été pire que les précédentes. Ils étaient peu nombreux ceux qui arrivaient encore à chanter. Les voix se brisaient, on ne les entendait plus.
Un mal sourd envahissait les êtres, un manque qui les broyait de l’intérieur.
Ils perdaient la mémoire. Non, ce n’était pas un monde d’amnésiques, seulement la mémoire collective, peu à peu, disparaissait.
Oh bien sûr des milliards et des milliards d’informations étaient stockées dans des intelligences artificielles, mais plus les souvenirs étaient méthodiquement classés dans des réseaux informatiques, plus ils s’évaporaient de la mémoire de chacun.
Sans souvenir, plus d’images. Sans image tout comme les voix, l’imagination se brisait.
On ne l’entendait plus…"
http://www.deezer.com/fr/music/tara-king-th-dominique-paturel/harold-un-conte-musical-2002-70227

HAROLD Un Conte Musical / Tara King Th

Sublime !



Message modifié (30-01-2012 15h07)

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   16-04-2012 17h30

Le texte-fable de The owl and the tanager http://www.youtube.com/watch?v=2XCCdl8PPeo (All delighted people EP (2010)) est un texte qui se tient à bout de voix. On y trouve ces 3 petites lignes magiques de musicalité :
...
How I was wrong tingling from the kill
Tickle me until you devil bird you evil still
Slept on my arms, I was sleeping in the sill
...

Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   21-06-2012 04h52

Parmi les textes qui exercent une fascination quasi-hypnotique :
Van Hai (ft. Cora Novoa)
https://www.youtube.com/watch?v=GPzKLo5y70w

Nos années se jettent du haut de nos corps
Nos mémoires sujettes à l'oubli aux remords
Des pluies de sangles assombrissent nos peaux
Appuient la descente de nos ombres au repos

La nuit victorieuse nous a rendus fous
La mort impérieuse se joue de nous
Alors que plus rien n'existe que la certitude d'une fin
De l'autre côté du Styx je t'aperçois au loin

La version originale en passant... moins profonde.
http://mp3davalka.com/files/van%20hai%20feat%20cora%20novoa/

Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   14-09-2012 00h08

Le texte vodocodorisé de l'étrange I am not human (Sleep party people)

It's not your fault. It's my own fault.
I'm not human at all ; I have no heart
It's not my fault ; It's your own fault.
I'm not human at all ; I have no heart.
It's not your fault ; it's my own fault.
I'm not human at all ; I have no heart.

It's not your fault ; It's my own fault.
I'm not human at all ; I have no heart.
It's my own fault ; It's not my fault.
I'm not human at all ; I have no heart...

At all...

We're not human at all, we have no heart.

http://www.youtube.com/watch?v=a67o3p8Pv_s
http://www.trip-hop.net/album-2568-sleep-party-people-sleep-party-people-siluh-records.html

Suggestion : peut-être qu'ils nient leur humanité parce que ce sont des lapins en vrai ?

Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: Wamananas 
Date:   19-09-2012 07h49

Al'Tarba dans sa piste "The Malignant" utilise un passage de l'album de Gérard Manset: La mort d'Orion, qui est un "album" de poésie, contant l'histoire de colonies intersidérales, en guerre avec la Terre: "Par delà les grands univers où les colonies de la terre prolifèrent, la grande nébuleuse noire dont voici dix mille ans fit l'histoire.".
Bref, voici tout de même le passage en question:

Orion,
Sentant sa fin venir,
Dressa ses habitants contre leurs souvenirs,
Contre leurs souvenirs...

Où l’œil jamais de l’homme n’apaisera sa fin,
Au seuil enfin de l’univers,
Sur cet autre revers,
Trouant le ciel de nuit
D’encre et d’ennui
Profond,
Se font et se défont les astres...

Par de(là)...

Et voici un lien pour en profiter en temps réel:
http://www.youtube.com/watch?v=Pf_WBxa9gmk

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   10-10-2012 02h10

J'ai beaucoup apprécié le texte de Says (ex X-Makeena) sur le titre Jour de hante (Haunted days)
http://soundcloud.com/saysss/jour-de-hante-haunted-days
...
Dans un état cotonneux au coeur d'une paisible tourmente,
Je crois que j'ai chopé la hante
Une brume invisible m'enserre comment prendre la tangente ?
Maintenant que j'ai chopé la hante
Prostré sur une corniche, prêt à dévaler la pente,
J'ai chopé la hante
Funeste et lancinant comme une petite mort lente
...
Le texte est intégralement retranscrit en bas de la chronique :
http://www.trip-hop.net/album.php?id_album=2599
Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   15-02-2013 01h31

Pas vraiment électronique, mais rock et très fort, ce texte de Tocotronic.
C'est certes de l'Allemand mais pas trop compliqué

http://www.youtube.com/watch?v=Tco9pk0ew1I

Kannst du vor deinen Augen - Peux-tu devant tes yeux
Die Explosionen sehen ? - Voir les explosions
Ein Feuerwerk in der Nacht - Un feu d'artifice dans la nuit
Kannst du in den Pfützen - Peux-tu dans les flaques
Die Wolkenfetzen sehen ? - Voir les bribes de nuages
Spiegel in der Innenstadt - Miroir dans le centre de la ville
Kannst du in den Bäumen - Peux-tu dans les arbres
Die Tonbandfetzen sehen ? Voir les bandes magnétiques
Wer hat sie dorthin gebracht ? - Qui les a apportées ici ?

Alles gehört dir - Tout t'appartient
Eine Welt aus Papier - Un monde de papier
Alles explodiert - Tout explose
Kein Wille triumphiert* - Aucune volonté ne triomphe

Kein Wille triumphiert* - Aucune volonté ne triomphe

Salutations aniMistes

* Il est prbablement question ici d'une référence au Triumph des Willens (Le triomphe de la volonté), un film de propagande nazi de Leni Riefenstahl. Très important à l'époque, il reçut d'ailleurs un prix au festival de Venise. La suite, on la connaît...

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   28-03-2013 18h11

La Gale - Passe ton chemin et fais ta vie
http://www.youtube.com/watch?v=rQa_GtvaNNI

J’suis dans une spirale sans fin
J’déteste me l’ver l’matin
La même sale gueule à toutes les heures
Ca en devient malsain
Mes insomnies prennent toute la place
Mes putains d’crise d’angoisse
J’trouve plus la force de m’plaindre
Tellement ça m’lasse
A force d’tourner en rond
Je cherche l’apaisement
Dans un trou sans fond
Médecine de soudure
Y’a zéro solution
L’insouciance fut trop courte
Et puis j’ai mal au crâne
Une lame dans la gorge
Des bribes de souvenirs diaphanes
Au confinement des ombres
Du manque infinitif
Se pavanent en grand nombre
Les pannes de l’affectif
...
Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: Kamikal girl 
Date:   30-03-2013 11h44

Il est tard.
Je cherche mon autre chez-moi, et je prends un chemin que je ne connais pas
Un petit sentier qui longe les usines et la ville entre-coupant par la forêt.
Je commence à peine à entrevoir la nature, lorsque tout d'un coup, la nuit tombe.
Je suis plongée dans un monde de silence, pourtant je n'ai pas peur.
Je m'endors quelques minutes, tout au plus, et quand je me réveille,
Le soleil est là et la forêt brille d'une lumière éclatante.

Je reconnais cette forêt.
Ce n'est pas une forêt ordinaire, c'est une forêt de souvenirs.
Mes souvenirs.
Cette rivière blanche et sonore, mon adolescence.
Ces grands arbres, les hommes que j'ai aimés.
Ces oiseaux qui volent, au loin, mon père disparu.
Mes souvenirs ne sont plus des souvenirs.
Ils sont là, vivants, près de moi, ils dansent et m'enlacent, chantent et me sourient.

Je regarde mes mains.
Je caresse mon visage, et j'ai 20 ans.
Et j'aime comme je n'ai jamais aimé.

M83/Echoes of Mine (touchant..)

http://www.youtube.com/watch?v=nVn11yf9xYc

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   27-09-2013 03h01

N'écoutant ni radio, ni télévision, j'ignore presque tout de la chanson populaire des radios et autres studios TV du moment. Ca a ses avantages (beaucoup) et ses inconvénients (peu... mais quand même) Je suis tombé via le zapping en streaming sur un extrait de la performance du belgo rwandais Stromae pour la sortie de son dernier album Racine carrée et son tube Formidable. Titre parfaitement mis en valeur par le jeu d'acteur de son auteur. Texte hautement dépressif, délesté de manichéisme qui rappellera à certain(e)s Jacques Brel. Difficile de comparer les textes et la partition qui l'accompagne. Par contre, pour ce qui est de la performance, http://www.youtube.com/watch?v=S_xH7noaqTA c'est fort et le texte est parfaitement interprété - slamé - sur fond d’éthylisme avec une montée crescendo pour s'achever sur ce couplet :
Eh petite ! Oh pardon : petit
Tu sais dans la vie y'a ni méchant ni gentil
Si maman est chiante c'est qu'elle a peur d'être mamie
Si papa trompe maman c'est parce que maman vieillit, tiens
Pourquoi t'es tout rouge ? Beh reviens gamin
Et qu'est-ce que vous avez tous ? A me regarder comme un singe, vous
Ah oui vous êtes saints vous
Bande de macaques !
Donnez-moi un bébé singe, il sera (formidable)
...
Puissante tranche de vie dans la tronche très loin des canons niaiseux de la culture TOP50 avec un refrain qui vire à l’obsessionnel.
Et réussir à faire d'un texte aussi grinçant un succès populaire, c'est (outre l'opération marketing) un sacré tour de force.
Salutations aniMistes



Message modifié (27-09-2013 18h01)

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   15-10-2013 02h42

La quête du genre selon Goldfrapp sur Annabel
http://www.youtube.com/watch?v=-Vnk_j1iKMA

When you dream you only dream your Annabel.
All the secrets there inside you Annabel.

Bound beneath an emerald sky sing Annabel.
Nothing that they did will stop you Annabel.

Land of the lines, tangled there in porcelain.
Under the stars you'll begin.

When you dream you only dream your Annabel.
Sleep reminds you takes you there, oh Annabel.

Gentle whisper, endless winters, Annabel.
Why've they could have let you be both Annabel.

Land of the lines, of the years below still lies.
You are the truth they denied.
Run like the sea, tangled there in porcelain.
Under the stars you begin.

Et son refrain :
Oh oh oh oh
Oh oh oh ah
(Only a boy under that)

Oh oh oh oh
Oh oh oh ah
(Only a boy da da da)

Salutations aniMistes

http://www.youtube.com/watch?v=-Vnk_j1iKMA

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   26-10-2013 00h54

La 3è saison de Game of thrones se termine sur Mhysa, une chanson en haut valarien :

Dāervose jevosy yne enkot daor.
Jemot ziry tepagon koston daor.
Dāerves jevys tepagon yne sytilībos daor.
Jemēle mēri sytilības.
Lo ziry arlī jaelāt, jamelo syt ziry mazemagon jemo bēvilza.
Tolvies jemys.

qui signifie en substance :

Vous ne me devez pas votre liberté
Je ne peux pas vous la donner
Votre liberté n'est pas quelque chose que je puisse donner
Elle appartient à vous et à vous seuls
Si vous voulez la ravoir, vous devrez la prendre vous-mêmes
Chacun d'entre vous

http://www.youtube.com/watch?v=2Xv9Emwi1Cc
Esclaves, affranchissez-vous vous mêmes !
Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   11-01-2016 23h19

Borders - M.I.A.
https://www.youtube.com/watch?v=NpttHOHEKMo

Freedom
I'dom
Me'dom
Where's your We'dom?
This world needs a brand new Re'dom
We'dom the key
We'dom the key'dom them to life
Let's be dem
We'dom smart phones
Don't be dumb

Borders
What's up with that?
Politics
What's up with that?
Police shots
What's up with that?
Identities
What's up with that?
Your privilege
What's up with that?
Broke people
What's up with that?
Boat people
What's up with that?
The realness
What's up with that?
The new world
What's up with that?
Am gonna keep up on all that

Guns blows door to the system
Yeah f*ck 'em when we say we're not with them
We solid and we don't need to kick them
This is North, South, East and Western

Yeah guns blows door to the system
Yeah f*ck 'em when we say we're not with them
We solid and we don't need to kick them
This is North, South, East and Western

Queen
What's up with that?
Killin' it
What's up with that?
Slayin' it
What's up with that?
Your goals
What's up with that?
Being bae
What's up with that?
Making money
What's up with that?
Breaking internet
What's up with that?
Love wins
What's up with that?
Living it
What's up with that?
Being here
What's up with that?

Guns blows door to the system
Yeah f*ck 'em when we say we're not with them
We solid and we don't need to kick them
This is North, South, East and Western

Yeah guns blows door to the system
Yeah f*ck 'em when we say we're not with them
We solid and we don't need to kick them
This is North, South, East and Western

We're representing peeps
They don't play us on the FM
We talking in our sleep, they still listen on the system
We sittin' on a stoop
Where we get our scoop
This is how we keep it cool
This is how we do

We're representing peeps
They don't play us on the FM
We talking in our sleep, they still listen on the system
We're sittin' on a stoop
Where we get our scoop
This is how we keep it cool
This is how we do

Egos
What's up with that?
Your values
What's up with that?
Your beliefs
What's up with that?
Your families
What's up with that?
Histories
What's up with that?
Your future
What's up with that?
My boys
What's up with that?
My girls
What's up with that?
Freedom
What's up with that?
Your power
What's up with that?

Guns blows door to the system
Yeah f*ck 'em when we say we're not with them
We solid and we don't need to kick them
This is North, South, East and Western

Guns blows door to the system
Yeah f*ck 'em when we say we're not with them
We solid and we don't need to kick them
This is North, South, East and Western

We're representing peeps
They don't play us on the FM
We talking in our sleep, they still listen on the system
We sittin' on a stoop
Where we get our scoop
This is how we keep it cool
This is how we do

We're representing peeps
They don't play us on the FM
We talking in our sleep, they still listen on the system
We sittin' on a stoop
Where we get our scoop
This is how we keep it cool
This is how we do

Gonna keep up on all that
Gonna be doing it like that

Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: Valer 
Date:   07-05-2016 17h35

Bonjour à vous.

Deux textes pour ma contribution du jour.

Le remix de Slalom de Soklak sur une prod de Nightmare On Wax est très très chouette ! Un sens de la formule de premier ordre.

https://www.youtube.com/watch?v=xBj-SD01ufg

C'était un soir où je trainais mes basques,
Dans un labyrinthe de ruelles immobiles,
Laissant quelques tags,
De couleurs criardes et pourtant inaudibles.

J'errais sans but,
En immersion dans ce bouillon d'encre bleu nuit,
Jouissant de la passivité des tâcherons endormis.
Un faisceau incandescent s'échappe d'une porte entrouverte,
J'm'approche direct, penche la tête et guette.
Des dizaines d'éprouvettes, mélimélo d'alambics,
Et une poignée de mulots optiques se baladant sans queue pour le double-clic.

J'pénètre cet endroit, chaud et humide,
Enfile des gants d'latex et rallume mon splif de weed.
Me v'là assis dans mon cortex pas tout à faire lucide,
Prêt à t'pondre un texte en mélangeant moult liquides.
Liqueurs de souvenirs, nectar de vocabulaire,
Extraits de visions amers qui percutent mon globe oculaire,

Mais aussi,
Sève de neurotransmetteurs et un parfum d'imaginaire
Fleurant l'échappatoire quand la réalité fait peur,
Les fioles s'entrechoquent, mes pensées s'liquéfient,
Les mots entre et sortent sauf les chanceux qui s'qualifient.

L'huile de gamberge, t'inquiète elle fait son boulot,
Graissant les rouages de cette machine qui nommé mon ciboulot,
Mon chirot, ma tête, mon crâne ou ma caboche,
Là où s'dessinent souvent l'envie d'faire mes valoches.
Floppée de myriades, de kyrielles de neurones qui s'galochent,
Echauder par shots, flashs et ti-punchs.
Mes idées partouzent et triomphent de la médiocrité qu'on nous impose,
Les vérités sont cryptées, remplacées par du charlatanisme à haute-dose.
Du coup j'm'expose à des radiations cosmiques,
Pendant que forniquent les métaphores en orbites à bord de Spoutnik.

En amateur de sensations fortes, j'm'extirpe de la matrice,
Surplombant les cloportes et leurs cohortes de lois factices.
Triple salto vrillés, me v'là attifé d'une blouse,
Remontent la manche, serre l'poing, j'espère que t'as pas l'trash des pikouzes.
V'là mon plasma lexical par intraveineuse,
Le tout orchestré par un groove de musique nerveuse.
Les connections s'établissent, j'me plug sur l'hypothalamus,
Que cette hypothèse amuse tant le taux d'trasnfert fuse.
On s'déconnecte de leur secte, et d'leur barbaque estampillée Endemol,
Pour ne pas finir avec une prise péritel greffée dans le rectum.

A c't'heure ci j'suis cet honnête homme, qu'en fait des tonnes pour marcher droit,
Même si c'est slalom hors norme sur Vésuve et magma...

Je voudrais tutoyer la folie douce,
Mais elle s'obstine à me vouvoyer cette petite garce.


Et le second, c'est Iris et Arm (choix difficile quant au morceau à extraire de l'album), Les courants Forts.

https://www.youtube.com/watch?v=HCHFyZUa1ec

Dans les courants forts, on sème comme on peut dans les espaces
Ils craignent quoi ? Parler par peur de manquer de place
On ne fait que chuter et d’un trait lissé l’allure reprend
Comme croire que la course est maîtrisée
Les prises se fondent et s’ajoutent à nos victoires
Histoire d’envoyer la prose à la fronde
Et qu’on rate le coche ou qu’on froisse nos proches
On a toujours une mesure dans la poche
Quantisé à la croche, voici l’ultime verset
Des festins, brèches de faits dans les averses
Et puis l’apport même infime nous appartient
Retient la ville, ses démons, ses rires et ses baratins
Pouvoir dire et pister les zones creuses, des prises
Tristes d’aspect, de causes neutres
Ne regarde pas, ne retiens rien
Jusqu’à la toute fin, ni brassard ni témoin

Dormez tranquille, fermez portes et fenêtres
Fermez les yeux aussi et merci pour tout
Vous ne souffrirez d’aucune incidence future
Dans ces turbulences on a tranché pour vous
Sens-tu la tourmente sans commune mesure ?
Les eaux dorment… les réseaux mentent à tout rompre
Ce sont des réponses aux monstres fondements
Qui tout bonnement se défendent de tout manquement
Les vents se lèvent laissant l’histoire en l’état insufflant leur nectar dans les tuiles
Et l’espoir des villes… Balayé d’hectares en hectares et pire dans les gestes qui suivent
Sens-tu la distance ? L’insistance ?!
Combien sans assistance défient l’offense accrochés aux branches
Et s’épanchent pour décrire lentement…
Tout un monde après retardement

Pointer du doigt l’étoile
Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers
Dans les courants forts qu’il tombe des cordes
Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds
Dans les courants forts, poussés hors des sillons, mort des signaux… Dessinons !
Des morceaux d’or, de perles rares
Dévorent la vie, son tourbillon

Le thème en boucle, on arpente sans broncher
L’envers de l’instant, de grincements de portes
Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé
D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort
Entends-tu nos pages, nos codes, nos sorts, nos regards
Bien curieux sous l’écorce
Plein de cette clinquante énergie, plié mais serein
Sous vingt sept printemps
On ne se laisse pas porter
On laisse tout au hasard et par l’art escortés
On calcule peu, mal quand on essaye
Et que reculent ceux que nos phases interpellent
Au centre, entre les reptiles et les fauves
Le sang qui bout, la tête glacée, à qui l’on destine
De fausses routes que l’on ne comptera plus
Et puis l’étrange vue d’une plume alerte à l’instru

Pointer du doigt l’étoile
Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers
Dans les courants forts qu’il tombe des cordes
Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds
Dans les courants forts on arpente sans broncher
L’envers de l’instant, de grincements de portes
Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé
D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort

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 Re: Textes électroniques
Auteur: IpzolaniMot 
Date:   10-05-2016 02h34

Arm est un artiste à l'écriture tellement à part.
Une musicalité à la puissance urbaine qui semble couler de source.
Certainement l'artiste - mis à part un titre de Van Hai dont je parle un peu plus haut - dont j'ai le plus écouté les textes.
"[Refrain 1]
Au bout du pont, c'est un corps
Qui tombe dans le canal, tard
À l'heure où l'œœil crève l'art et l'éponge
Au bout du pont, c'est la chute
Ou d'un corps ou d'une lutte vaine qu'il arbore
Au bout du pont, c'est cette ville
Où s'agrippent quelques récits de mères
Vois ma ville
Au bout du pont, c'est la mer
Loin du verbe et des vers complexes qui l'amènent

[Refrain 2]
Au bout du pont, c'est l'air pur
Des vagues, mon père à la barre et les cris
Je vous aime, sûr
Au bout du pont, ce sont nos anges
Nos victoires, nos peurs, notre soif de revanche
Au bout du pont, c'est la chute
Mon art, terre syntaxée, mon art, pair
Au bout du compte, c'est ma plume
Mon art, ma pure et ma bulle

[Couplet 1]
Au goût du sel s'ajouteront quelques notes
Des versets de sable fin sous leur flotte
Coulés au large de nos murs
De nos écrits au pied de nos marges
Tristesse féconde et pauvre horizon
Trop loin, trop sombres excuses
Pendant qu'ils font tout pour éclipser
Les faux-semblants, kisdés, schlags
Connards tous autant qu'ils sont
Autant qu'ils viennent s'avachir
Pour mission de s'éteindre lentement
Juste au bout du pont
Autant qu'ils mènent leurs luttes sans rêve aucun
L'œœil était dans la tombe et regardait Caïn
Autant qu'ils brillent, autant qu'ils existent enfin
Loin d'eux-mêmes, autant qu'ils vivent
Au bout du compte, c'est ma plume (ma plume)
Mon art, ma pure et ma bulle

[Couplet 2]
Réseau d'pierres, vagues terres à bâtir
Air sale, comme retour de test à ravir
Poumons, noirceur, pleurs, vague à l'âme
Soeurs bénies, arythmie, cœur
Autant que les extrêmes s'attirent
Vide bien avant que l'autre n'éteigne tout
Venir de loin, tenir debout
Au bout du pont, c'est la mer
Loin du verbe et des vers complexes qui l'amènent
Assoupi sur mes feuilles et ma part d'ombre
Effleure à peine l'autre moi qui s'estompe
Ce sont mes flèches telles qu'elles sont
Drapées de rêche et de belles plaies
Que nos rêves font
À la fin de ces vapeurs d'eau trouble
Des formes s'agitent et tremblent
En cernant le double
Et des victoires faussées par l'ennui
Belles comme des lumières sous la pluie


[Couplet 3]
Bâtissant chaque jour nos écrits fiers
En attendant chaque vie au détour
Et autour de quelques solides envies de rêve
D'ailleurs, de vie concrète
J'attends (j'attends)
Et j'entends m'éclipser davantage
Chaque jour, chaque nuit
Chaque seconde qui s'égare
À chaque phrase consumer mon métrage
Et calmer la plume du pire à chaque fin de page

[Refrain 1]

[Couplet 4]
Dire que des anges quelque part
Parlent de nous, s'arment, frémissent
Et baissent la tête comme garde-fou
Patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera
Alors patience (patience), contemplez-nous
Silhouettes floues, aveuglées, violentes
Parce que faibles, principe de fou
J'écris comme je gueule, souvent
Mais sans réfléchir trop
Car je suis de ceux qui se portent seuls
Soulevez vos croix, portez vos rois
Soyez fiers d'eux, patience, leur chute viendra
Patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera

[Conclusion - ad lib.]
Alors courage et patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera"

Quelle conclusion... quelle conclusion...

Salutations aniMistes

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 Re: Textes électroniques
Auteur: Valer 
Date:   10-05-2016 09h57

Ce texte est hallucinant de noirceur, de puissance et le crescendo tout au long du morceau est proche du chamanisme.
Vraiment un grand morceau.

Je relance de deux, puis j'arrêterai avec Arm (et Iris), avec le texte d'"Il y a" :

Il y a les éléments
Ces douces histoires qu’on laisse flotter
Effrontées, puisqu’ici depuis la première note
Il y a des battements, du coeur à la caisse claire
Sur des grands rêves, de petits craquements
Il y a ce qu’on vit, dedans, et hors ce qu’on dit
Des placements d’envergure, de conflits
Frapper les instants, narguer les crises
Que ces instances blindées et intouchables infligent
Tous veulent scintiller, ne pas grandir seuls
Pour oublier leurs places, bâtir comme ils peuvent
On n’oubliera pas ceux qui ont perdu le fil
Un peu derrière, que ralentit la peur du vide
Les nouvelles têtes n’attendent plus
Et crachent sur le temps, demandent bien plus
Qu’un point d’ancrage
Il y a tout le reste et d’autres faces bien plus fortes
Qu’on n’enterre pas dans l’isoloir
Il y a les obstacles, les fréquences qui gênent
Le mépris d’autres faces pour qui cède
Des vagues aux lettres d’or, de belles phrases
En berne, belle place, et quoi d’autre encore ?
Il y a des failles, de la place pour tous
Ou presque… de la casse
Bref
Le coeur a ses limites, qu’il aménage
Et qu’on défend sur l’air d’en faire trop
A compter les dommages
Il y a la puissance d’une file dans l’attente
Qui répondra pour d’autres
Qui finira perdante
Les camps s’affrontent, les lois, les mélodies
Des fois tout part, tout s’oublie
Il y nos actes, nos vies, nos raps
Aussi qui s’y mettent…
Ou quand les colères frappent
Mieux vaut tard que…
Et rien ne sert de…

Il y a forcément plus que tout ce que vous croyez voir ou lire
Entre les signes et les pavés
Caustiques histoires
D’élans de braves ou barges types à la griffe pure ou débraillée
Et par principe au centre des dires tout ce que vous broyez
Et oui ça parait con, pardon
Nos thèmes ont leur pareil :
A ressasser vos maladresses le temps vous paraît long
La seule réponse au mépris fut le bruit…
Les marches silencieuses n’ont pas porté leurs fruits
On l’a vu venir de loin, punir témoins
Mentir sur marges et marchandises
Est-ce que tu vois… ? avec qui l’on traite et qui l’on traîne à terre…
En rajouter n’est pas bien nécessaire
Une montagne est franchie, quelle est la marche à suivre
Les démarches élastiques finiront par parler
Il y aura forcément des suites…
Des réveils qui font mal semblables à des lendemains de cuite

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