Auteur: vengeurmasqué!
Date: 02-07-2002 20h03
Voilà ce que j'ai pecho sur napsterFR.net
01/07/2002] Peer-To-Peer - Les mesures antipirates contre l'échange de MP3
rédigé par 111110101011, lu 612 fois !
Depuis un petit moment maintenant, les maisons de disques tentent non seulement de bloquer les programmes d'échange de fichiers lorsqu'ils le peuvent, mais en plus de ça des mesures plus vicieuses sont également prises.
L'une d'elles, connue sous le nom de "P2P Overflow" ou "spoofing" (1), encore peu répandue mais qui mérite d'être mentionnée a pour principe de répandre sur le réseau des copies de chansons de mauvaises qualités d'artistes populaires
En mettant à disposition aux internautes ce genre de chansons, la qualité serait trop déplorable pour que même les moins exigeants du point de vue de la qualité ne s'en contentent pas.
N'ayant pas toujours le courage de rechercher une version de qualité correcte, cette méthode pourrait en dissuader plus d'un à completer son album.
Des copies de ces chansons sont alors converties sous format MP3, mais ces copies contiennent des modifications rendant la chanson inécoutables (ou de qualité très insatisfaisante), par exemple :
les trente premieres secondes de la chanson peuvent être de très bonne qualité, puis les secondes suivantes ne seraient par la suite qu'un silence où l'on entendrait un souffle désagréable.
La qualité globale de la chanson serait réduite, par conversion en des bitrates faibles (64 ou 32), puis reconversion à haut bitrate (256 ou 320).
Des appellations "real version" (traduction : version réelle) pourraient être utilisées dans le nom de fichier pour tenter de convaincre l'internaute de télécharger la mauvaise version !
La chanson ne serait constituée que d'une boucle de la chanson originale.
Pour résumer, tous les moyens utilisés ont pour but de détériorer la qualité de la chanson, sans pour autant eveiller les soupçons de celui qui en écoute un aperçu, qui la conserverait donc, et qui l'échangerait à son tour via le réseau P2P qu'il utilise.
D'ailleurs on peut penser que leur méthode se traduira par un échec, en effet, qui voudrait conserver une chanson de mauvaise qualité, et qui voudrait perdre de la bande passante à échanger ce fichier via le réseau ?
Voilà donc pourquoi, pour ne pas contribuer à la réussite de cette méthode et la propagation de chansons de mauvaises qualité, chaque internaute qui partage ses chansons doit s'assurer de la bonne qualité de celles-ci !
A savoir aussi que l'idée d'une contre-mesure a déjà émergé, et que certains P2P (notamment la future version de Morpheus, d'après les dires de son créateur), pour palier à ce problème, comptent mettre en place des systèmes de "notation", qui permettraient à chaque utilisateur d'évaluer la qualité des chansons, ainsi que d'évaluer la crédibilité des utilisateurs eux-mêmes (un utilisateur crédible étant quelqu'un qui échange des chansons de qualité satisfaisante). Ainsi, les faux-utilisateurs qui sont engagés par les maisons de disque finiraient toujours par obtenir une note basse, ainsi que les fichiers qu'ils partagent et perdraient alors toute crédibilité.
Les maisons de disque ont toutefois besoin de l'appui de la législation pour effectuer ce genre de pratiques, mais s'il s'agit là d'une lutte de nature technologique contre le P2P, et si cela dégenerait au point d'accorder à la RIAA et ses sbires le droit de mener des attaques comme le DDoS (2) ou de controler chaque donnée transitant via nos ordinateurs ? Un problème qui est donc d'actualité, à l'heure même on l'on discute de projets liberticides sur le contrôle des données échangées via le réseau et l'obligation de stoquage de celles-ci par les FAI.
(1) qui n'a rien à voir avec l'IRC spoofing ou autre dissimulation de l'adresse IP que les hackers en herbe ont coutume d'entendre.
(2) qui consiste au bombardement des serveurs P2P de "requêtes", ne pouvant alors plus répondre à chaque requête, cela se traduirait par un DoS "Denial of Service" ou "refus de service"
No pasaran !!!! on les aura !!!!!
|
|