Auteur: Fsuchs
Date: 16-12-2005 14h41
sujet interessant...
C clair que toute ses références ont pour point commun le fait d'avoir voulu sortir le rock de son cadre classique a grand coup de prise de liberté et et d'expérimentation...
au delà, l'expérience dub reggae a eu également un impact majeur, car c'est venant d'elle que se propagera la culture sound system chère a la ville de Bristol d'ou est issue nottament la Wild Bunch, à l'origine de la pierre angulaire du Trip-hop: BLUE LINES
la démocratisation du synthé et forciori des machines, offrant une alternative au non pratiquants du solfège aura également joué son rôle, trouvant donc son illustration dans les incursion pop electro de Kraftwerk, mais également dans l'utilisation de la table mixage en tant qu'instrument de dubbing...
Mais cela ne suffit pas... Je doute que les influences préfigurant c que l'on appelle trip-hop aujourd'hui ne soit que le rock et le dub
Premièrement, on peut citer la notion de musique "d'ammeublement", terme non péjoratif cher à David Toop (auteur de l'excellent Ocean of Sound), regroupant les epérimentation direct de la musique en tant que climat, dont la traduction actuelle serait "l'ambient" (quoi que là, la terminologie soit encore approximative) et dont les initiateur seraient (toujours selon David Toop) des expérimentateurs allant de Eric Satie à Brian Eno, tout en passant par David Byrn... on peut d'ailleurs lié cette notion de climat a la composition de musique de film, l' illustration sonore des années 50 chère a Luke Vibert, les Bo de Moriconne, Barry, Bacharach...
Puisqu'on est dans le registre composition, il est important de cité le rôle qu'auront joué Steve Reich et Terry Riley par leur expérimentation de ce que l'on appelle la musique répétitive ou musique sirielle, et l'héritage direct dans sa version electronique: les boucles (d'ailleurs, y'a 4 ou 5ans est sortis un compil hommage regroupant des remix de Reich exécuté par des grands tels que Coldcut).
Bon et pis sinon, ben y'a le jazz et le funk quand même....en témoigne le nombre d'artistes samplés, et le pont d'or fait entre l'acid Jazz et le trip-hop y'a dix ans
Des personnages comme les Coltrane(Jonh et Alice) mais encore Mile Davis (ayant tenté le pont avec le "rock" ou du moins, ayant ammené le jazz dans une sphère plus "démocratique") ou les wheather report et Mahavishnu Orchestra, qui dans le cadre de ce que l'on appelle jazz rock, ont ammené le jazz dans un croosover manifeste (au point de se perdre aussi des fois...)
Mais n'empêche, le nombre d'artiste citant des mecs comme Pastorius ou Zhakir Hussein comme influence est important.
Tous ça pour dire qu'au final le "trip-hop" reste une affaire de fusion, avec cette récurrence du climat cool nostalgique et de l'héritage "expérimentatif" d'artistes ayant pour point commun la volonté de faire sortir leur style de prédilection du cadre stricte de l'étiquette.
'Près c chacun qui voit, c vrai que ce que l'on appelle trip-hop aujourd'hui n'a plus rien a voir avec ce qui le définisssait y'a 10 ans.... Et si l'on considère cette autre variable, que chaque mouvement voit le jour par réaction a un autre mouvement alors majeure, la recrudescence d'artiste trip-hop actuels citant le rock psyché post 70'scomme référence s'explique d' elle même... tout ceci reste générationnel, et le trip-hop représente un laboratoire de recyclage d'influences exprimant les questionnement musicaux des artistes face à l'ère du temps... enfin a mon sens ;)
Bon je crois que je me suis égaré, mai j'avais un grand besoin de m'exprimé. :)
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