Wax Tailor et Trip-Hop.net vous offrent :
5 t-shirts Wax Tailor
Après le succès critique et commercial de "Tales of the forgotten melodies" ; la tournée qui a suivit, qui l'a emmené à travers l'Europe avec The Herbaliser et jusqu'aux Etats-Unis aux côtés de RJD2, Wax Tailor ne lâche pas la bride et continue sans relâche ses recherches rétro-futuristes, avec un second exercice enregistré entre Paris, Londres et New-York, qui, loin de décevoir, rassure sur le talent de JC à créer des atmosphères uniques et modernistes. Nous ne nous étions donc pas trompés en suivant de près ce producteur français touché par une grâce musicale très personnelle...
Là où le premier album brillait par une certaine mélancolie trip-hop en noir & blanc, "Hope & sorrow" propose un versant plus soul, jazzy et chaleureux d'une musique à l'influence indéniablement hip-hop ; et dès le premier morceau, un long instrumental mêlant une malice toute electro à un tempo chaloupé, le ton est donné : on nagera désormais dans des eaux plus claires et colorées !
"Hope & sorrow", mieux construit, avec moins d'interludes, dégage aussi un côté très féminin, peut-être un peu plus subtil que son prédécesseur... D'ailleurs des invitées prestigieuses viennent prêter main forte sur des structures musicales enchevêtrées d'instrumentations acoustiques et mélodieuses (guitare slide, flûte traversière, cuivres, violoncelle, cordes, hammond et moog...) : la diva black Sharon Jones sur "The way we lived", un vrai track de soul black, qui paraîtrait presque puriste s'il n'y avait pas cette rythmique urbaine ; la rappeuse anglaise Voice sur "The games we play", morceau de bravoure hip-hop façon old school mais dégageant une classe très anglaise, un peu à la manière des titres interprétés par What What ou Bahamadia avec The Herbaliser ; Charlotte Savary, la collaboratrice des débuts sur trois tracks, dont les fabuleuses odyssées sensuelles et quasi-pop "The man with no soul" et "To dry up" ; et enfin l'incontournable papesse du spoken word : Ursula Rucker, qui pose son flow intense sur la rythmique break beat et les nappes de cordes de "We be". Les fidèles The Others font également une entraînante apparition pour un rap humoristique aux scratchs et aux samples vénéneux : "House of wax"... Le plaisir reste entier, même à l'écoute de ces désormais mythiques joutes verbales, construites à partir d'extraits de dialogues de vieux films et qui sonnent de plus en plus comme une sorte de signature.
Je pourrais passer encore des lignes entières à vous décrire les ambiances sophistiquées et extrêmement travaillées de cet extraordinaire "Hope & sorrow", mais rien ne vous servira autant que vos propres oreilles pour vous faire un avis (forcément favorable !) sur ce nouvel effort d'un Wax tailor qui relève haut la main le pari dangereux du second album, en enfonçant un peu plus le clou d'une certaine élégance musicale et en faisant évoluer tout en douceur son style déjà très personnel.
Un album déjà incontournable qui place notre chouchou comme l'un des plus dignes représentant de l'electro made in France !
Plus d'infos :
http://www.trip-hop.net/album-1472-wax-tailor-hope-and-sorrow-atmospheriques.htmlSite à visiter : http://www.waxtailor.com/