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Le français Willie Cortez, après avoir participé à pas mal de projets d'obédience punk rock et noise pop (en tant que batteur ET chanteur : il faut le faire quand même !) et fait le tour du monde pour suivre différents groupes (Angleterre, Canada, Espagne où il deviendra l'un des MC du collectif drum'n'bass OpCode Sound system), se lance dans une carrière solo avec ce premier album dont la vision personnelle d'un cross-over actuel est, au final, assez décevante. Un peu facilement résumé sous l'étiquette electro-rock, on peut rajouter aussi des influences comme la funk (certains morceaux pourraient faire penser à un Prince bien énervé, période New Power Generation...), le hip-hop dans certaines rythmiques, le métal dans la saturation de grosses guitares bien trash et -j'ose à peine le dire- la R'n'B surtout dans la façon de chanter du bonhomme. Certes, "Farsuct" mange un peu à tous les râteliers, mais on remarque quand même dès la première écoute la grande homogénéité du disque, surtout due à une production parfaitement maîtrisée. Ce qui pêche alors ? Un son tout de même un peu "commercial' qui donne l'impression que ce disque a été spécialement calibré pour cartonner sur MTV...

Guillaume

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