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Les 4 lettres de Kobe font référence à beaucoup de choses, mais ici il faut retenir la ville japonaise entre eau et terre qui a tant inspiré Sébastien Roué, auteur de cet album sacrément bien baptisé " Made Of Water ". En fait, dès le 2nd titre " and then ", vous comprendrez tout le sens de son univers, qui fait nager des percussions samplées sur dos de contrebasse (comme le fait si bien Michel Benita, le contrebassiste d'Erik Truffaz) avec des gouttes d'eau et des choeurs de synthé.... sur un fond de voix suggérées, tels des ondines sur les vagues de Kobe.

Entre lyrisme exacerbé (emprunté à Craig Armstrong pour " mappelune ", magnifique) et ambiance urbaine et mystérieuse, on se dit que Kobe pourrait être un artiste japonais signé chez Jazzland ! (on suggère... car Sébastien n'est pas japonais, il est de Brest !)
Les titres sont d'une régularité exemplaire, et s'achève au plus profond de votre méditation, au bord d'un rivage, avec " letting go ". L'ambiance acoustique de la production donne toute sa profondeur à cet album riche, stylé et incroyablement prometteur.

A suivre donc... de près et en plein calme.
Zen.

Dude

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