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C'est beau, putain !

Ça commence comme un grand disque, ça te pose une ambiance, une atmosphère. Et ça te colle une transition parfaite qui t'emmène directement dans la pampa, avec ce sifflement aérien, capté en altitude par un aigle dominant les terriens. Vous en reprendrez bien un morceau ? La mélancolie, elle est retranscrite, décrite, grattée sur cette guitare et caressée par des violons lancinants. Fascinant. Ça fourmille, ça frétille, ça vit au rythme de ces guitares aux mélodies sud-américaines, encore et de ces complaintes éthérées. Et, bordel, que c'est beau !

Puis...

On se calme. On reprend son souffle. On réfléchit un instant à tout ce qui vient de nous être évoqué, invoqué à nos oreilles comme par merveille. On pense aux vivants et on pense aux autres, ceux partis trop tôt. On se sent vivant, chanceux d'en profiter. Les deux derniers morceaux reflètent l'évolution du bonhomme, qui, si on se doutait qu'il était talentueux à la sortie de In Utera, son précédent ep, évapore tout doute quant à son talent avec la sortie de celui-ci. On retrouve ainsi des réminiscences technoïdes, mais on mesure à quel point l'orchestration des morceaux s'est développée, enrichie.

Ça commence comme un grand album et ça finit tout autant. C'est foutrement magnifique et il y a juste à dire merci pour cela !

Valer

Belle découverte

Je ne connaissais pas cet artiste, j'ai écouté suite à la chronique du site. J'ai vraiment apprécié, parfois un rythme un peu rapide pour moi... L'ensemble manque d'homogénéité, mais cette variété peut rendre l'album intéressant à écouter.

15-07-2021 - The386mmx

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