The New Law - A Bull in the Woods

The New Law : A Bull in the Woods - 08 Jan. 2018 - Auto-production

Note du chroniqueur :
une étoile une demi-étoile (légende)

Tracklist :

1. Death Another Day

2. Mask of Abaddon

3. Lusus Naturae

4. Daybreak

5. Mist in Cimmeria

6. Decade of Rust

7. Seven Sons

8. Sang Noir and the Nightbringer

9. End World

10. River Runs Red

11. Into the Open

12. Wildcat

13. Medicine Man

Notes de la rédaction :

Lacar :

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L'avis de la rédaction :

Plus de cinq ans après l'excellent The Fifty Year Storm, The New Law nous revient en grande forme avec une nouvelle pépite taillée pour figurer déjà parmi les indispensables de 2018. Fidèle à ses thèmes de prédilection, le duo de Seattle composé d'Adam Straney et et de Justin Neff, poursuit son épopée musicale dans un style Spaghettihop (selon leur propre apellation) qu'un Sergio Leone n'aurait pas désavoué pour accompagner l'un de ses longs métrages.
A Bull In The Woods reprend la trame classique d'un bon vieux western, de ses personnages aux visages burinés par le soleil rouge du désert aux chevauchés fantastiques à travers l'ouest américain, en passant par des duels impitoyables et les inévitables bagarres de saloon... Cette bande son d'un film qui aurait pu s'appeler le Bon, la Brute et les Beatmakers est un patchwork d'influences, rencontre d'électro jazz et de bass music, de nappes planantes et d'une poignée de samples bien placés : l'ambiance crépusculaire, amplifiée par le bruit de la pluie, du vent et des fusils, se trouve tempérée par la chaleur caressante des cuivres ; les textures multiples, du siffleur solitaire aux guitares impétueuses, apportent une richesse incroyable à cet album qui a tous les atouts d'une aventure absolument éblouissante.
Si A Bull In The Woods est à écouter intégralement les yeux fermés et le casque vissé sur les oreilles, quelques titres pourraient bien vous donner de sérieuses palpitations : Death Another Day qui plante magistralement le décor en guise d'introduction, le flamboyant Lusus Naturae, l'enchaînement du trio infernal Decade Of Rust, Sevens Sons (l'instant chamanique !), Sang Noir And The Nightbringer, et Into The Open, qui annonce le dénouement dans un dernier frisson...
Oui, il s'est écoulé cinq longues années avant que les deux américains nous livrent enfin un opus dont ils ont le remarquable secret... Mais quel bonheur de redécouvrir tout le potentiel de The New Law dans sa version tellement inspirée, quasi romanesque, d'Il Etait Une Fois Le Trip-Hop !