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Aujourd'hui au menu, chef d'oeuvre. Direct, pas d'introduction, on se lance dans le feu maintenant : le noeud gordien de la situation étant de mettre des mots écrits sur ce que j'ai ressenti sur ce nouvel album d'Hugo Kant.

Tranchons le tout de suite en votre compagnie avec la chronique de ce merveilleux groupe. La particularité de cette formation musicale Triphopienne, ( oui. ) que j'aimais déjà beaucoup, mais que je vais adorer maintenant, est d'intégrer une belle part à la flûte traversière, tout en restant artistiquement pertinent, cool et hip-hop.

Rien que ça.


Comme je sens que vous êtes dans l'intriguance et la bonne journance la plus totale messire ayst mesdames, m'en vais vous conter un d'ces bons sons d'chez nous, qui va prouver que le royaume de France tabasse (sec ) dans le domaine du Hiphop alternative et abstrait.

Pi qu'on a rien à envier aux Ricains d'abord !


Allez, trêve de plaisanteries, Comme d'habitude, on écoute en aléatoire, baptême du feu suprême.



ON ARRETE TOUT. D'habitude quand je parle d'Hugo Kant, je présente " In The woods" et "docteur van hell sing" pour expliquer le concept des genres musicaux chez eux.

Eh bien, maintenant ça sera The Meeting : Cet intro du badass hip hop suprême aurait fait passer 2Pac pour un amateur de Magic System.

Et en plus avec de la flûte dedans. C'est absolument mortel, et cette voix vous accompagne par la suite, grosse, grosse kyrielle des genres.

Jamais je n'aurais pu ne serait-ce que caresser l'idée qu'une flûte traversière pouvait à la fois sonner hip hop ainsi et être chill as fuck à ce point, sans jamais être de trop. Chapeau. Puis ces voix, cette incitation au voyage permanente..
Le motif de basse se suffit à lui même, il mériterait 5 étoiles à lui tout seul par son efficacité et sa simplicité.

Plus le morceau avance, plus le voyage nous prend, mais sans s'imposer brutalement dans nos pensées, on glisse dans une pirogue, on se pose, et on s'en rend même pas compte. Bien joué, encore.


Vous allez vite découvrir que tout cet album est onirique, et qu'il ramène souvent à l'idée de voyage. On vous le dit tout de GO : cet album est coloré, mélodique à souhait, et s'imagine très bien dans le menu d'un jeu vidéo par exemple.

Il s'illustre déjà par une belle qualité dans les différentes ambiances.


Album Très technique et très rêveur, les musiciens ont pondu une galette de qualité, dans laquelle leur niveau technique est extrêmement remarquable. Penchez vous donc sur la maestria du flutiste par exemple, tendez l'oreille et remémorez vous VOUS, à votre cours de flûte étant enfant.

Vous y êtes ? Eh bien revenez parmi nous en séchant ces vilaines larmes et en ramassant feu vos tympans, et retournons sur cet album ensemble avec la seconde track aléatoire.

Eh bien, insistons, Hallelujah : Hugo Kant a rendu à la flûte traversière ses lettres de noblesse, en lui offrant au passage un paragraphe de jouvence:

Vous pourrez assurément sourire d'un air goguenard la prochaine fois qu'on vous dira que la flûte est aussi attirante et dansante que la lecture d'un programme politique, parce que vous aurez votre Hugo Kant perso pour créer une sublime ambiance, et clôre le bec du vilain con qui vous aura raconté des vilaines conneries.

Une cohérence immense, une maitrise technique répétée des musicien(ne)s qui leur permet d'ajouter une émotion certaine, mais jamais trop présente, point trop de démonstration s'en faut ! Et c'est fort bien ainsi, tavu.


The Earth Dance, un des singles ?

Une voix exceptionnelle, Mention au "kou tchi tchou louki" qui risque très certainement de rester gravé dans votre tête, mal orthagriphé, mais bien chanté , flute présente quand il faut et incroyable , des drums de qualidad, une cohérence à l'ensemble incroyable.

On risque d'insister énormément sur la flute, mais l'ami chroniqueur, cet animal se rapprochant tant de l'homme, pour être parfaitement honnête, ne se penche quasi jamais sur cet instrument - vous pouvez lui jeter une tomate en commentaire - , déjà parce qu'on ne le trouve pas beaucoup partout dans le trip-hop,


Puis parce que ça rappelle de mauvais souvenirs aussi, CF cours de flûte.



Clouds est une chanson qui porte excellement bien son nom. Pas ma préférée de l'album, mais certainement une des plus chills: Low Gravity va venir titiller notre envie de nous allonger aussi, mais la voix crée la différence dans son côté soul-groove. Bravo.

Odissi est un single que j'avais playlisté y'a déjà un petit moment, et c'est un petit morceau de magie bien français. No Spoil.

Alors, cet album garçon ? Il regorge d'élements, de décors sonores différents, mais qui s'enchainent avec brio, BIG UP pour la tracklist pondue comme il se doit.

J'aurais mis the Meeting avant mais bon, je suis là pas là pour fantasmer d'avoir travaillé sur cet album.


Ah si, peut être depuis 40 lignes.

Un Grand Merci à Hugo Kant. Cet album, sans nul doute le meilleur de ta carrière, va être fort compliqué à surpasser par la suite.


Chay sur ce groupe, ça sera notre revanche face à autant de talents.



Nicolas Tesla Jondax.

Nicolas Tesla Jondax

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