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Tout débute par une douce soirée d'été ("Opening") où les grenouilles viennent à croasser au bord de ce lac, théâtre idyllique pour une farniente bien méritée suite à la chaleur harassante de cette journée sans fin. Une muse apparaît alors et nous appelle au loin. D'une complainte suave, elle nous invite à pénétrer son univers en plongeant dans l'eau tiède de cette étendue d'eau paisible qui se présente à nous.

Dès que l'immersion est complète, on peut s'apercevoir que la quiétude apparente en surface laisse place à un ballet dansant ("Sisterhood"), guidée par la voix de celle qui nous avait invité à la rejoindre.

S'en suivra quelques très beaux moments, comme "Mirror" ou "Above the Cliff", bercée par la somptueuse voix de la chanteuse et par le groove diabolique des lignes de basses funky à souhait. Les mélodies, les voix, tout y est très maîtrisé, faisant de cet EP, une vraie réussite, dont on revient aisément.

Pacific Shore s'est formé lors d'un voyage initiatique sur les côtes californiennes et nous distille depuis quelques beaux moments de musiques électroniques à tendance jazzy et funky, avec le soleil qui n'est jamais bien loin. Avec Wild Times, ils continuent d'enchanter nos oreilles et nous livre une petite demi-heure de fort beau calibre.

L'arrivée du printemps est pour le 20 mars, sa bande son arrive le 24, un peu en retard, mais on ne leur en tiendra pas rigueur. Profitez, c'est bientôt l'été.

Valer

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