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Depuis la première chronique de Lost Cosmonaut parue en 2010 sur Trip-Hop.net, Superpoze en a parcouru du chemin ! Plusieurs EP sur lesquels le son du jeune Caennais s'affine et s'affirme, des prestations live, aussi bien en France qu'au delà des frontières hexagonales, qui rassemblent un public de plus en plus conquis... Et la sortie de son album en avril qui vient confirmer tout le bien qu'on pense depuis plusieurs années de l'artiste, que l'on sent plus que jamais maître de sa destinée sur le label Combien Mille Records, dont il est cofondateur (*).
Opening nous embarque dans un périple aux allures scandinaves, doux et cotonneux, fait de mélodies cristalines et de claviers empreints de poésie (Movement), où l'on hésite entre profondeurs aquatiques (North) ou aventure stratosphèrique (Opening, Unlive), que le rythme s'accélère (Time Travel, Ten Lakes), nous saisisse (le vertigineux Overseas) ou nous apaise (Home Is Where I Am)...





Superpoze nous précipite avec ces huit titres dans un incroyable maelstrom musical, avec pour seul danger l'évasion ou la contemplation... et à la clé, une certaine idée de la liberté, à célébrer les mille et unes merveilles de la nature, faite de soleil de minuit, d'aurores boréales et de neige éternelles, de carillons lointains, de vitres givrés et de mains glacées sur lesquelles on souffle pour les réchauffer, de marche au ralenti, de silences savourés et de sourires partagés...
Un album à classer entre Clark et Jon Hopkins. Une réussite.





(*) et qu'il avait évoqué dans son interview de 2013.

Lacar

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