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Une des premières choses que l'on peut remarquer lors de l'écoute d'Axiom, c'est sa courte durée. En effet, un album de 35 minutes, ça semble court. De plus, même si l'album est extrêmement plaisant, il ne semble pas mériter 4 étoiles. Il doit donc y avoir anguille sous roche...
Et, en effet, il y a bel et bien une entourloupe. Parler d'Axiom en tant qu'album musical, c'est rater la majeure partie de ce projet. A savoir un film de 35 minutes qui accompagne autant la bande-son que l'inverse.

Pour tous ceux qui ont déjà écouté Londinium ou Controlling crowds, il est inutile de préciser que l'univers d'Archive est radicalement sombre et que le film dystopique est clairement le genre le plus approprié pour imager leur musique.
C'est exactement de cela qu'il s'agit avec Axiom.

Le film décrit une île isolé et l'agréable ville Axiom. Régie par des lois divines apportées parmi nous grâce à John Preacher, la totalité de la population vit une vie heureuse et épanouie.
A cela, il y a tout de même l'exception d'un petit groupe de marginaux appelés Deafs Angels, qui vont jusqu'à se mutiler et se rendre sourd. Quelle sottise! Ils auront bien du mal à écouter les sermons de Preacher... Et puis, après tout, que cherchent-ils à faire? Et qui est ce fameux Black Icarus, recherché par les forces de l'ordre mais pourtant introuvable, même au milieu de la popluation?

On retrouve dans le film la plupart des éléments présents dans ce genre cinématographique ou littéraire et même si ces derniers ne sont pas spécialement originaux, ils restent toujours aussi puissants et représentatifs. Par ailleurs, ce coté science-fiction avec ses lourdes portes métalliques, ses tuyaux et ses écrans cathodiques ne sont pas sans rappeler le style de Brazil, Blade-Runner et autres classiques...

Il vous sera donc difficile d'apprécier l'album à sa justte valeur sans être en présence du film, à l'image du titre Axiom qui peut sembler long, répétitif et un peu creux en version sonore, mais qui dévoile l'histoire de la ville et son fonctionnement dans le film. Difficile aussi de grincer des dents lors de l'écoute de Baptism de manière aussi marquée qu'en voyant l'horrible éxécution prendre place sous nos yeux.

Axiom reste donc un album qui ne se dévoilera que lors de son visionnage. Le réduire à un simple album audio l'amputerait d'une bonne partie de son discours.

Wamananas

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