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Stamp : Stamp - 03 Fév. 2014 - Stamprecords

Stamp
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Note du chroniqueur :
une étoileune étoileune étoileune étoile (légende)

Tracklist :

1. Abyss

2. Red sand

3. Estampes

4. Les morts vont vite

5. Desert city

6. Telluric blaze

7. Oppression

8. View from below

9. Escape

Notes de la rédaction :
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L'avis de la rédaction :

C'était un après-midi d'hiver comme les autres. J'avais reçu un lien via le FTP de l'équipe. J'avais aussi de la paperasse et des recherches à organiser sans parler de la procrastination de saison... Le retard n'en finissait plus de s'accumuler. Trip-hop.net inclus. La culpabilité aidant, j'ai fini par lancer Stamp sur le conseil de Carine et... BAM ! La pile de paperasse est tombée et je suis resté accroché aux 3 premières pistes avec un gros c'est bon ça qui clignotait en grand dans ma tête. Voilà comment je pourrais décrire ma rencontre avec Stamp...
Stamp, c'est un trio fondé en 2009 par Valdimir Faggianelli-Zurfluh (étudiant en musique assistée par ordinateur), Paul Percheron (batterie) et Alexandre Conrath (basse) devenu quintet en 2014 avec la titularisation de Quentin Dubarry (Saxophone) et Priam Desmond (Saz* électrique). Musique aux consonances électroniques portée par des instruments classiques, leur style est clairement influencé par le rock, la drum'n bass ou encore le dub tels qu'on peut les rencontrer chez certains artistes de Jarring effects comme High tone et Improvisator dub, mais aussi Ez3kiel avec qui ils ont d'ailleurs collaboré. Paul à qui la question des influences a été posée parle aussi de Black flag (punk), Keiji haino (noise) ou Pierre Schaeffer (musique concrète et électroacoustique). Drôle de pot pourri que tout ça, me direz-vous. Oui, c'est un drôle de pot pourri. Mais un pot pourri qui dégage !
Avec Abyss, l'album s'ouvre sur un titre introductif noise très caractéristique. Ca suinte de saturation et si vous avez poussé le volume un peu fort, vous risquez de le sentir passer.
Sans perdre de temps en tergiversations, le saz de Priam nous guide sur le chemin d'un électro-dub orientaliste porté par une ligne de basse digne de Löbe radiant dub system avec une belle progression explosion qui vous prend au ventre. Estampes détourne la ligne piano (merci Camille Mai) de Claude Debussy (Estampes - Jardins sous la pluie)... pour une belle démonstration drum'n bass entêtante et noisy à souhait pour finir sur un extrait des règles du Fight club. Liberté totale ? Anarchie ? Nihilisme ? Sans doute pas mais beaucoup de plaisir ici.
La suite, Desert city & Telluric blaze, c'est un le symptôme inhérent à ce genre d'aventure dont la liberté formelle implique de potentielles incohérences en termes de fluidité d'écoute. Spoken word abstract et reggae de Babsal à la Psykick Lyrikah. Intéressant mais hors contexte après cette ouverture endiablée. Sauf que la suite creuse elle aussi ce sillon vocal (Clara Dufourmantelle) de manière lyrico pop. Mariage étrange et décalé qu'on aimera ou pas pour aboutir à Oppression et un autre spoken words (Black Sifichi déjà croisé sur Brain damage) qui n'est pas sans rappeler le style diabolique et la rythmique blues d'un Gil Scott-Heron ou d'un Recoil. Morceau qui aura littéralement emballé plusieurs d'entre nous à la rédaction de trip-hop.net. Brillant.
L'album reprendra au saxo sur des sentiers plus jazzy pour finir en beauté en clôturant la boucle, porté par David Lynch (Lost Highway) sur des portes orientalo drum'n bass & noisy.

Un album de très haute tenue qui n'est pas sans rappeler toute l'efficacité des grands d'Orange blossom avec des morceaux " très écrits et des concerts assez millimétrés oui, mais... (qui laissent) des plages d'improvisation libre, pour rendre évidemment la performance plus excitante " Voilà qui suggère un live de haute tenue. Alors ne les ratez pas s'ils passent par chez vous et tenez-nous au courant !

Album en écoute et disponible sur bandcamp.

*Le saz est une sorte de luth que l'on retrouve en Asie orientale, centrale et en Europe de l'Est

Erwan

Autres infos :

Lacar pour trip-hop.net
J'ai lu votre présentation sur vos sites ; concernant votre parcours, j'aimerais savoir comment le groupe s'est constitué (le avant 2011), d'où vous venez en terme d'horizons musicaux et géo et comment vous en êtes venus à collaborer, entre autres, avec les membres d'Ez3kiel, dont vous vous inspirez clairement (mais pas que...) ; il y a un côté Orange Blossom aussi) Au niveau compo, tout est millimétré ou vous pouvez vous laisser emporter (parce que j'ai parfois eu cette impression à l'écoute) à l'instinct ? Et puis la question cruciale : avez-vous un projet de tournée, parce que j'ai vraiment envie de vous voir en live... et que l'on peut relayer sur le site.

Paul :
A l'origine, le projet STAMP a été fondé par Vladimir Z. en 2009, étudiant en musique assistée par ordinateur (mao) au conservatoire de Chatenay-Malabry. L'idée était de créer un groupe reprenant tous les codes de la musique électronique mais exécuté par de "vrais' instruments (J'entends par la des instruments non-virtuel.) Vladimir a donc fait appel à moi pour le rejoindre dans le projet. Nous avons trouvé par la suite un bassiste (Alexandre C.) pour former un trio. Nous avons donnés quelques concerts sous cette forme en 2010 et 2011. Au fils des rencontres, on à fait la connaissance d'un saxophoniste (Quentin D.) et d'un saziste (Priam D.), qui se sont joins à nous au départ, uniquement en tant qu''invités' sur nos concerts. Une dizaine de concerts sur la capitale ont été organisé en 2012 pour roder notre set ; puis nous avons eu l'opportunité de partir jouer sur un festival près de Rome en aout 2013. Quentin et Priam sont partis jouer ce concert avec nous et sont devenus membres à part entière du groupe depuis septembre 2013.
Voilà ce qu'il en est à propos de la création du groupe avant d'être un quintet en 2014.
Pour ce qui est de nos horizons musicaux, avant même d'avoir pensé au projet STAMP. On se connaissait tous + ou - . On avait nos petits groupes locaux respectif de metal, de punk, etc.. Donc on est tous du même coin ! Puis on s'est tous au fur et à mesure de notre éducation, intéressé à la musique électronique savante, l'avant-garde....mais garder ce... va et vient avec la musique populaire (rock, musique traditionnelle..). D'ou notre grande influence de la part de groupe comme Ez3kiel, High Tone, Improvisator Dub ... j'en passe. Donc, on est autant influencé par toute la scène que Jarring a lancé ; que par le punk de Black Flag, le noise rock de Keiji Haino, ou la musique électronique de Pierre Schaeffer...
Le travail avec Joan d'ez3kiel s'est fait dans le cadre d'une résidence, coaché par lui-même en octobre 2013. Nous avons la chance d'être suivi par le Réseau 92, un dispositif qui aide les groupe du département à se professionnaliser. Le Réseau organisait donc une résidence et nous a demandé qui, dans l'idéal pourrait nous coacher. On a tout naturellement répondu Joan, parce qu'on a écouté en boucle les albums d'ez3kiel et qu'ils ont une sensibilité artistique qui nous touchait... sans penser une seconde qu'il aller dire oui. Il a donc accepté et nous avons travaillé un semaine ensemble dans une salle de concert sur la construction de notre concert, envisager autrement le langage scénique, etc.. C'était très formateur d'avoir un avis extérieur sur notre musique. On a vraiment apprit beaucoup.
Pour la collaboration avec Black Sifichi, on avait ce morceau, Oppression ; on voulait vraiment une voix et on a donc contacté Black. On connaissait bien son travail en tant que performer "spoken word' et son album avec Brain Damage). Nous lui avons envoyé le morceau en lui laissant carte blanche. C'était assez étrange comme collaboration parce qu'on ne s'est jamais rencontré pour jouer ensemble ni pour travailler en studio. Il a enregistré ses parties de son coté et le résultat nous a énormément plu. On est très content de ce morceau. Nos titres sont très écrits et les concerts assez millimétré oui, mais on se laisse des plages d'improvisation libre, pour rendre évidemment la performance plus excitante évidemment mais aussi pour briser le coté "froid' que peut avoir l'utilisation d'outil informatique.
Nous essayons de planifier une tournée prochainement, et sommes donc à la recherche d'un tourneur qui pourrait nous booker en province.

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