Pillowfight - Pillowfight

Pillowfight : Pillowfight - 22 Jan. 2013 - Bulk Recordings

Note du chroniqueur :
une étoile (légende)

Tracklist :

1. Used to Think

2. In the Afternoon

3. Rain

4. You're So Pretty

5. Get Your Shit Together [Explicit]

6. Redemption

7. Get Down

8. Darlin' Darlin'

9. You Don't Need Me

10. I Work Hard

11. Lonely City

12. Sleeping Dogs

Notes de la rédaction :

Alphy :

Acheter le disque :

Si vous faites vos achats en passant par notre site (les liens ci-dessus), cela nous permet de toucher une commission qui finance la maintenance et l'évolution du site. Merci pour votre soutien. :-)

L'avis de la rédaction :

Enième projet pour Dan the automator. Une des premières visibilités pour Emily Wells. Si on ne présente plus le premier (Deltron 3030, Gorillaz), la seconde est moins connue. Elle a signé une partie de la bande originale du film Stoker, dernier long métrage du coréen Park Chan-Wook.

Ce sont deux bonnes et longues semaines qui ont été nécessaires pour apprécier cet album à sa juste (?) valeur. Pour qui connait les productions de Dan the Automator, rien de nouveau sous le soleil ; Emily Wells comme voix principale, Dan comme coeur, musique " à la Gorillaz " (beat de batterie net, synthé, petit scratch par-ci par-là, une voix version féminine du chanteur de Blur). On s'ennuie assez vite lors des premières écoutes. Lors des suivantes aussi, mais on apprend à déceler quelques sons sympathiques. Trois pour être précis.

Tout d'abord Rain. Les remarques précédentes sont applicables au cas présent, mais dans un sens plus positif. Impossible d'expliquer mieux. Le subjectif prend le dessus.

Get Your Shit Together nous donne ce que l'on voulait entendre : un gros morceau de hip-hop doublé d'un refrain entêtant, qui va rester longtemps, très longtemps. Sur ce coup-ci, c'est de Deltron 3030 dont on se rapproche, mais peu importe, c'est bien fait, c'est lourd, ça colle à la peau.

Finalement, Get Down fait la part belle à un petit rythme de sous les tropiques, un truc qui bouge. Allez, en soirée, ça devrait passer : une guitare électrique, une basse, un clap, des paroles un peu sexistes, un break vocal et le tour est joué. On bouge la tête sans s'en rendre compte. Nous vous en faites pas, l'ennuie reprend rapidement le dessus.

Les fans de Gorillaz trouveront peut-être plus à cet album. Ceux qui ne vouent pas un culte indéfectible à Dan apprécieront l'album sans pour autant vouloir l'acquérir ou le partager. Surveillons tout de même une collaboration future, quelque chose de surprenant pourrait (cette fois)en sortir.