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Semiomime ‎ : From memory - 21 Mars 2011 - Ad noiseam

From memory
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Tracklist :

1. Unveiled

2. The entrance

3. Stalactite

4. Theorem

5. Gnosis

6. Passage

7. Eidolon

8. Transistor

9. Moon

10. Parade

11. Remembering

12. Pan's alcove

13. The mole children

14. Hendershot

15. Proceeder

16. The exquisites

17. Later days

18. Late night highways

Notes de la rédaction :
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Les derniers avis :

Exceptionnel

Toutes les chansons racontent des histoires. Certains albums étendent le concept, en reliant les chansons entre elles, créant une dimension supérieure souvent intéressante. Mais ici, on se trouve encore au-delà, car l'histoire que nous raconte Semiomime dans cet album est si bien inspirée, qu'on croit entendre la BO d'un film qui n'existe pas, ou en tout cas, seulement dans son esprit.



La porte d'entrée de ce concept-album d'une heure se fait dans le bruit de la rue, qui disparaît progressivement pour laisser place à la musique. Unveiled nous offre ainsi un début calme, mettant en place la base instrumentale dont Noel Wessels se servira par la suite : des nappes organiques, agrémentées de mélodies pincées. The Entrance rentre plus fermement dans le sujet, avec des percussions étouffées, ainsi que des cordes en pizzicato d'une intensité encore retenue ; un joyeux orchestre électronique est en train de se construire sous nos oreilles. Après ces deux titres, c'est sur un martèlement aussi sombre qu'intense que démarre Stalactite. Un titre résolument puissant, puisque c'est ici que Wessels choisit finalement de lâcher les percussions qui grouillaient silencieusement depuis le début de l'album, tout en gardant ce son de mélodie aussi riche que délicat. Et c'est très précisément après 13 minutes et 3 titres qu'on arrête de respirer. De titre en titre, on se sent voyager de plus en plus profondément vers là où il veut nous mener, voguant de surprise en surprise. Et dès lors, si le rythme s'est finalement instauré dans ce cocktail explosif, Gnosis pousse encore plus loin l'expérimentation, en mêlant des nappes plus douces encore, à un rythme finement décousu. Totalement déstabilisant, voire même dérangeant. C'est sur cette impression qu'on reste pour les 2 titres suivants, avant d'entamer l'énorme Transistor. Reprenant la puissance rythmique de Stalactite, une attention particulière est ici accordée au thème, formant une rengaine agréablement accrocheuse.



Tandis qu'on se trouve maintenant au milieu de l'album, on se prend un Parade en pleine poire, aussi inattendu que réussi. Un orchestre classique moderne, aux harmonies toujours à la limite de la dissonance, dans une ambiance qui rappelle les passages les plus sombres des BO des films d'Hayao Miyazaki, composées par le génial Joe Hisaishi. Ici se mêlent les mêmes cordes qui se retenaient dans les titres précédents, des bois et des percussions dans un joyeux bordel organisé. Et ce titre est d'autant plus surprenant que s'il arrive presque comme un cheveu sur la soupe, il s'intègre parfaitement dans la continuité de l'album. S'en suit un nostalgique Remembering, douce pièce de piano solo, permettant de reprendre son souffle. Mais la suite repart de plus belle, les titres s'enchaînent, tous plus efficaces les uns que les autres, notamment The Mole Children au piano bien moins posé que précédemment, mais tout aussi envoûtant. Trois derniers titres viennent conclure ce voyage poétique mais torturé, dont le final Later Days plutôt plus positif que le reste de l'album, et s'achevant sur un très paisible fade out. On ne reverra pas la foule initiale.



Aux confluents de la musique électronique, du classique et de la musique bruitiste, rarement un album m'aura fait une telle impression à la première écoute. Ainsi qu'aux suivantes, puisque la richesse des compositions est telle qu'on imagine avec admiration qu'elles puissent sortir de l'esprit d'un seul homme. Un travail absolument remarquable dans lequel il arrive à tenir l'auditeur en haleine d'un bout à l'autre.



Tétanisante mais fascinante, aussi éclatante que sombre, à la fois profondément personnelle et étonnamment accessible, cette oeuvre devrait être capable de fédérer un grand nombre de mélomanes issus d'influences très diverses. Le genre d'album qu'on croise rarement, mais aussi palpitant que son effet est irréversible.

17-09-2012 - Maaryna

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