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Troisième album composé par le groupe finlandais Husky Rescue. Ecouter Ship Of Light, c'est faire un roadtrip. Dans l'ensemble les chansons sont calmes et font références soit à l'amour, soit au voyage, soit aux deux en même temps. C'est donc un album qui tire sur la corde sensible, là où l'album précédent était peut être plus pop, plus dansant.

La chanteuse, Johanna Kalén, est toujours présente et sa voix toujours aussi belle. Parfois plus proche d'un récital de poésie que de chant à proprement parler, jamais une once d'agressivité ne se fait ressentir. Pour les paroles, certains regretteront le peu d'imagination qui se fait parfois ressentir (Wolf Trap Motel, Man of stone, Beautiful My Monster).

Roadtrip, fenêtre abaissée, récit de vie, vie légère, sans pression, cet univers est repris dans les compositions. Recette efficace : piano répétitif, batterie claire qui tire les autres instruments, et guitare électrique pour les breaks. Le tout agrémenté parfois d'un xylophone, d'un glockenspiel (xylophone version métallique), ou d'une guitare sèche. Le résultat balance toujours entre ambiance dépressive et envie de taper du pied (Fast Lane], entre balade amoureuse ( Man Of Stone, When Time Was On Their Side) et fausse colère (Sound Of Love, We Shall Burn Bright).

Le résultat est un album plus facile d'approche que [i]Country Falls, par sa narration. Les pistes s'enchainent, se ressemblent, mais elles véhiculent toutes un message, un sentiment, une émotion différente. Efficace, cet album pourra paraître un peu enfantin au premier abord. Mais avec le temps, avec un peu de calme, on ne pourra que l'apprécier plus.

Alphy

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