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Voila exactement le type de pochette d'album que je redoute. Déjà vu mille fois, la pseudo mélancolie dans le regard d'une fille sensible... Raaah, et l'originalité dans tout ça ?
En temps normal, j'aurais allègrement passé au dessus de ce disque, la première impression visuelle, m'étant assez chère. Et pourtant, je ne sais pas, peut être est ce le soleil qui me tape doucement sur le visage au moment ou j'écris ces lignes, qui me pousse a jeter une oreille.

Deborah Jordan est en fait la chanteuse du duo abstract Sun Circle, qui nous avait gratifié en janvier 2010 d'un sympathique album Reborn. Dès la première piste mes craintes s'évaporent : une production simple et groovy taillée à la MPC, et une voix tout ce qu'il y a de plus respectable. On replonge instantanément dans l'univers du duo. Peut etre même un peu trop.
Le reste oscille entre beat jazzy et ambiances langoureuses, toujours en lévitation, menées par la belle. Les arrangements éléctronica viennent compléter un ensemble, déjà bien cohérent, avec élégance. Certains choeurs flirtent avec le RNB, qui n'est pas ma marque de thé préférée. Je reconnais tout de même une certaine palette d'influences variées. Bon point pour la dame.

Que penser de cet album alors ? Sympathique, idéal pour le "chill out", mais sans réelle innovation.Deborah Jordan n'apporte pas plus, qu'elle ne rebute. Le disque du soleil, du début de printemps. Parfait, il parait que ça commence bientôt...

Djeh

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