Holy fuck - Latin - Trip-Hop.net

Holy fuck : Latin - 11 Mai 2010 - Young turks

Note du chroniqueur :
une étoile (légende)

Tracklist :

1. 1MD

2. Red lights

3. Latin America

4. Stay lit

5. Silva & grimes

6. SHT MTN

7. Stilettos

8. Lucky

9. P.I.G.S.

Notes de la rédaction :

Mag :

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L'avis de la rédaction :

Holy Fuck n'est assurément pas du trip-hop. Holy Fuck, c'est quatre canadiens, Brian Borcherdt et Graham Walsh en tête, qui produisent une furieuse electronica instrumentale. Ravagé de lignes de basses, de synthés et de sons saturés, leur troisième opus, Latin America, emporte tout sur son passage.

Deux claviers, une basse, une batterie, évolutifs sur scène et totalement survoltés ; des montées en puissance scotchantes, dignes d'un mélange Death in Vegas - Prodigy (Silva & Grimes) au meilleur de leur forme.
Ça commence par une plage ambient qu'ils reproduisent sur scène en intro, laissant planer mystère et montée d'intensité. Dès la piste deux ça explose avec Red Lights et ses lignes de basse qui impulsent une rythmique funk ultra entraînante ; les claviers s'en mêlent et très vite on ressent cette furieuse envie de bouger, de scander, totalement irrésistible. On enchaîne avec Latin America, véritable bombe à fragmentation sonore, et à ce stade on est définitivement conquis. Le reste suit, toujours qualitatif et entrainant, ultra rythmé et dansant, lignes de basse en avant, mélodies au synthé, saturations syncopées et c'est là une des originalités, cette fusion electronica - batteries martiales - sons saturés, plus calme sur Stay Lit et ses sonorités apaisantes, envoûtant sur Silva & Grimes, tel un tourbillon psychédélique.
Tout l'album est comme ça, sans perte de vitesse, sans perte d'intensité, même si parfois le tempo offre un peu de répit c'est pour mieux s'enrichir, entre ruptures de rythmes et basses funk, montées en puissance explosions ravageuses dont on ressort pantois. Tout est très fort et très présent, les claviers, la basse, la batterie, sans aucune dominante, dans une espèce de fusion parfaite et ultra impactante.

Il faut avoir vu ça live, pendant que les petits génies jouent encore dans des salles où 300 connaisseurs tout au plus viennent savourer leurs ambiances déchainées et totalement jouissives. Ci-dessous lien vers l'intégralité de leur performance du 22 novembre dernier à la Flèche d'or : stupéfiants.
http://liveweb.arte.tv/de/video/Holy_Fuck_in_der_Fleche_d_Or/

Mag

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