> Chroniques > guests > 65daysofstatic > We were exploding anyway

Et de 4 pour les anglais de 65daysofstatic ! 3 années que les fans patientaient, heureusement rassurés par la sortie régulière de singles et autres LP. L'attente fut donc longue mais elle en valait la peine.
Avant tout, le trio britannique se remet ici en question et si la pâte de leurs guitares surboostées est toujours de mise, l'électro fait ici son entrée en force. Et c'est avec beaucoup de surprise et d'intérêt que cet album se laisse écouter. Force est d'abord de reconnaître que l'énergie et la débauche guitaristiques auxquelles ils nous avaient habitués dans les opus précédents sont toujours de mise. Ca part au quart de tour. Aucun temps mort. L'album a définitivement la patate et on imagine facilement le potentiel en live. Pourtant la question de cette électro n'est pas révolutionnaire en soi. C'est un peu ce que faisaient The prodigy à leurs débuts. Il y a aussi un petit côté barré que l'on retrouve chez Chris Clark. Le tout sans jamais dénaturer la 65daysofstatic's touch. Ils n'ont donc pas perdu leur âme et ont bel et bien réussi à se renouveler et ça c'est déjà très fort en soi. L'album n'est pas forcément meilleur que les précédents (on pensera à la magique Peel session (11-18-04) de 2004) mais pas moins bien non plus. Il est juste différent. L'apparition de Robert Smith (The Cure) sur Come to me est à ce titre le symbole frappé et frappant de cette évolution comme une promesse vers d'autres horizons.
Vivement la suite !

Erwan

En live

Un petit complément d'information concernant leur performance en live. Les 65 DOS, en tournée pour ce nouvel album, étaient de passage en Belgique. La performance live est assez impressionnante et leur côté électronique était bel et bien de la partie.
Un concert enivrant faisant danser les neurones bien que le corps des fois ne sache comment suivre.
J'attribuerai une mention particulière au bassiste qui se donnait un air (ou était) complétement ravagé, passant une partie du concert à jouer couché sur le sol et à faire des "roulis boulis" dans tous les coins.
Contrairement à la chronique que vous avez faites, je trouve que cette musique a bien quelque chose de révolutionnaire par son savoureux mélange de post-rock et d'IDM. Je trouve cette musique également assez éloignée du son de prodigy à ses débuts, qui mélangent guitares et musiques électrotechno pour faire danser et entrer en transe les foules alors que 65DOS développe une musique qui, malgré ses sonorités parfois brutes, est avant tout mélodieuse.
Bref, à mon sens, un groupe énorme qui ne rencontre pas (encore) le succès qu'il mériterait.

27-05-2010 - Grincharello

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