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Music for imaginary movies est une invitation au voyage. Une mélancolie classieuse au service d'une technique musicale sans faille. Pour un premier essai, le pari est réussi : l'identité de " Music for imaginary movies " est solide et sort du lot. Le scratch musical est une force supplémentaire, arrangements indispensables à la formule magique.
" Yeti's lament " ouvre le bal et donne le ton du disque : place au rêve. " Equation ", premier single de l'album, est sûrement une des pièces les plus réussies de ce disque, et rappelle quelque peu Bonobo. D'une base commune à tous les morceaux, chaque orchestration va donner sa couleur : folk pour " Walking by your side " ou " Sky below ", hip hop pour " The lotus ", ou bien reggae avec " The day nothing happened ". Toutes ces influences très habilement assorties à la musicalité de nos deux compositeurs, pour un résultat étonnant. Côté invités, on retrouve le groupe A.S.M. qui, une fois de plus, donne une prestation impeccable. Astrid Engberg n'est pas en reste elle non plus puisque ses trois morceaux élèvent le niveau de qualité de l'album un cran au dessus.
Assurément le meilleur " premier disque " de ce début d'année, Berry Weight vient de prouver qu'on peut faire de belles choses en travaillant par internet, et qu'il y a encore des passionnés (fous ?) qui, par l'application des choses connues et règles établies, parviennent encore à innover.

Djeh

Music for imaginary pleasure

Simplement un grand honneur de pouvoir entendre de tels sons, c'est même affolant la façon dont chaque note me fait vibrer !!!! Et je remercie encore une fois ce groupe pour m'avoir ouvert une nouvelle porte dans le monde musical: le trip-hop, le genre le plus respectable, abouti dans les musiques modernes, et dont la jeunesse peut être fier d'en voir la naissance.

06-11-2010 - Miloou

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