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La petite protégée de Matthew Herbert, sa dernière trouvaille, se nomme Micachu. Avec son groupe The Shapes, elle affiche le look de la jeune et farouche indépendante anglaise, à la fois décalée et complètement dans l'air du temps. Autodidacte, bricoleuse et collectionneuse de vieux synthés, elle est un peu l'outsider de la növö pop actuelle !

A bien y réfléchir, il n'est d'ailleurs pas étonnant que le drille arty de l'electro anglaise se soit entiché de cette drôle de gamine (à peine 23 ans) et de sa musique post-moderne: pop, punk, electro, experimentation y copulent dans l'urgence propre à cette génération qui ingurgite tout sur son passage, et se voit traversée de fulgurances mélodiques d'une entêtante efficacité. Pas un morceau de plus de 3 minutes...

Expressionniste, loquace, dense et minimaliste à la fois, radical et garage, "Jewellery" avec son esprit d'intransigeance artistique n'en devient pourtant pas un obscure recueil de tracks difficiles. Au contraire -et c'est ce qui rend l'album très attachant- son immédiateté, sa franchise tiennent autant de la leçon de pop éclatée que de l'attitude punk la plus pure !

Guillaume

On y reviendra..

Plus bordélique que dense, place de parking que garage -ou alors avec la porte ouverte-, ça commence difficilement et on se demande vite comment on arrivera au bout des 15 pistes, même en les survolant.
Les sons sont surprenants, certes, mais l'effet semble plus volontaire que franchement inspiré et ça transpire quand même fort les fonds de cannettes.
Bon on ne peut quand même pas nier certains passages intéressants, et des titres comme 'Eat your hat', 'Turn me Well' et 'Just in case', confèrent à cet album non seulement une bonne étoile et demie dans sa note, mais laissent augurer meilleurs opus à l'avenir.
Un bordel un peu puéril parfois peut-être, mais un bordel attachant, c'est le mot.

10-12-2009 - TanTylash

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