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Le très prolifique Daedelus, en plus de nous gratifier régulièrement de purs petits chefs d'oeuvres de fantaisie electro, sait aussi offrir à nos oreilles d'autres genres de ritournelles, beaucoup plus orientées chansons qu'à l'accoutumée.
Et pour nous dévoiler ses dernières mélodies, il se fait accompagner par Laura Darlington, Madame Daedelus à la ville, elle-même musicienne et compositrice, qui s'est émancipée dans une veine beaucoup plus jazz/folk.

C'est donc de cette fusion que naît The Long Lost. Duo qui, avec cet album éponyme, retient du bout de ses 20 doigts magiques, quelques minutes de sérénité échappées d'un monde rêveur et romantique. Un univers à l'acoustique idéalement ouatinée, où chuchote l'intimité de leurs voix susurrées, se déploie l'ordinaire rassurant du cocon amoureux, la douce langueur d'une promenade de guitare sèche et de boîte à musique.

En contrebalançant leur côté fleur bleue par des tonalités plus mélancoliques, quelques discrètes ambiguïtés électroniques et une bonne dose de décalage, The Long Lost donne à sa folk un brin comateuse des petits airs de songes éveillés. Ces chansons délicatement ciselées s'approchent d'un ailleurs musical hors du temps et des modes et le font tout en souplesse, à pas de velours.

Un joli recueil feutré de ballades aux influences joueuses, parfait pour les siestes estivales à venir...

Guillaume

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