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Genre de super combo anglais composé, à la sauce métissée, de membres de groupes déjà bien connus des play lists branchées (1/3 de Hot Chip, 1/3 de Polar Bear et 1/3 de Zongamin), The Invisible ont trouvé chez Accidental Records le parfait partenaire musical. Celui dont ils avaient besoin pour donner de la cohérence à leur grand projet fusionnel, tambouille pop, rock, électronique sans y toucher, mélodique et inspirée: Matthew Herbert.

Avec ce premier album éponyme, les trois artistes, pourtant loin d'être de nouveaux venus dans la sérail alternatif, puisent dans l'accident contrôlé le même sens du détail incongru et de l'aléatoire que leur maître-producteur-bidouilleur .

Cela donne des airs décalés à leur musique, qui passe dans un même tempo, mi-up mi-down, de la power pop funky et crado de "London Girl" ou de "Ok" au post-rock electronisant de "Time Waits". Un style en suspension, tendu et fébrile, mais qui dégage un sens certain du songwriting, très mélodique. Même entre deux accords stridents de guitares et dans l'accompagnement vrombissant de basses omniprésentes.
Et dans cette façon parfois un peu brûlante de faire coaguler et se superposer tous ces éléments sonores, une influence décidément très jazz.

Les bons gars de The Invisible projettent leurs fantaisies musicales avec panache dans un album à la croisée des genres et des chapelles, forcément londoniennes. Une manière de Növö Pop qui ne cacherait pas ses références !

Guillaume

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