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"August" de Centovalley, sorti chez Stereolake Records, est sans aucun doute un appel aux vacances, au voyage et à la détente. Chaque morceau nous conduit vers une destination bien précise, alors que notre tête s'enfonce lentement dans l'épaisseur moelleuse de notre oreiller.

Ainsi, "Yonisation", avec ses sitars et ses échantillons de vocaux féminins ensorcelants évoque l'Inde mystique aux senteurs de safran. "Major lake" à coup de harpe, de mandoline, de violons et de synthés analogiques suggère une Venise lounge et urbaine à la fois. Plus house, "Bitniks", combinant la samba au jazz, nous entraîne dans un night-club chaud et sensuel de Rio. "Mystify" et "Up there", chantés respectivement par Brett Davidson et Patrik Soergel, nous plongent dans un rêve californien doux et sensuel. "Vision of voodoo" donne l'impression d'être la BO d'un film à suspense, alors que l'optimiste "Freak rodeo" nous booste avec ses tonalités sonnantes, ses joyeuses percussions, ses cordes quelque peu bluegrass et ses hennissements de chevaux. Détente assurée avec les titres "Bossa Texas" et "Panamericana", sur des rythmes latins qui nous mènent à travers la fièvre du désert vers Mexico. Centovalley sait aussi être lounge et chantant avec"Lazy Time", résolument jazzy et entraînant avec "Topless in California" et éxotique avec "Jane & I".

Cet album qui explore différentes saveurs du monde est un petit réservoir d'énergie positive malgré son petit côté "musique de salon". Lisse et ferme sans jamais devenir doux, "August" est l'équivalent auditif d'un bon massage.

Charles

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