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Lorsque parait le nouvel album de l'un de nos groupes fétiches, nous nous trouvons souvent devant le paradoxe suivant: soit ce nouvel album change sensiblement de style par rapport aux précédents, et nombreux sont ceux qui s'insurgent alors, hurlant à la trahison de leurs idoles; soit cette nouvelle livrée est dans la pure lignée des précédentes, et on est alors tenté de dire qu'elle ne propose pas grand chose de nouveau...

Dans le cas de "Pocket Symphony", on se trouve incontestablement dans ce deuxième cas. Si vous êtes un inconditionnel des albums précédents de Air (notamment de "Talkie Walkie" et "Moon Safari"), il est fort probable que cette "symphonie de poche" va rapidement occuper une place au top 10 de votre baladeur numérique auquel elle est dédiée. Si en revanche vous trouviez que Air tourne toujours en rond autour des mêmes thèmes, ce nouvel opus ne fera sans doute que vous en convaincre un peu plus...

Du "Air" très classique donc, "pur jus" pourrait-on dire puisque ceux-ci aussi sont à la mode. Alternance de morceaux purement instrumentaux ("Mayfair Song", "Lost Message", "Night Sight") et de morceaux chantés en anglais avec les habituelles voix légèrement robotisées (où l'accent français accentue l'aspect "french touch" qui plait tant aux anglo-saxons), l'album fait une nouvelle fois la part belle au piano et aux instruments asiatiques (koto et shamisen). On notera deux featurings de taille: un Jarvis Cocker (Pulp) inattendu sur un "One Hell of a Party" japonisant, et surtout un Neil Hannon (Divine Comedy) dont la très belle voix fait merveille sur "Somewhere between waking and sleeping", une fort belle mélodie et sans doute un des meilleurs titres de l'album.

On retiendra également le titre d'ouverture "Space Maker", excellente mise en bouche, "Napalm Love" qui réveille judicieusement l'auditeur en piste 4, et surtout le très réussi "Mer du Japon", accrocheur, efficace, et dont la mélodie chantée en français - une fois n'est pas coutûme - reste longtemps dans la tête...

Jérôme

Dans l'air du temps

Air réitère avec Pocket Symphony...
J'ai trouvé l'album facile d'écoute, un peu "pop", parfois mélodieux et donc totalement tendance. Pourtant on ne peut pas dire qu'ils innovent vraiment, juste que ca peut très bien passer.
Au final, c'est pas désagréable mais bon, c'est pas transcendant non plus...

17-05-2007 - Sidaing

Un petit Air frais

Un album qui par circonstance m'aura fait renouer avec le groupe.
Un conseil pour tous les gens qui comme moi ont un peu délaissé ce groupe mythique. Renouer, renouer braves gens ! Cet album n'est certes pas un des meilleurs du groupe, mais nous fait malgré tout passer un bon moment.
Une petite préférence pour left Bank et Space Maker, sans doute due à une gratte bien présente pour un fond onirique de toute beauté.
Le petit clin d'oeil au japon qui nous fait voyager (souvent présent d'ailleurs).
Perso j'aurais aimé retrouver la petite touche de noirceur qui était présente dans le précédent album (Talky Walky), plus précisément apportée par les chansons Run et Another day.

Mais sinon comme le dit Jérôme, cet album est dans la lignée de ce groupe à la French Touch légendaire.Pas de doute, c'est bien du AIR, un groupe à l'identité présente mais qui ne fait pas l'erreur de s'enfermer dans son propre style.
Alors au final un bon petit Air frais, ça vous vivifie les tympans !!

17-03-2007 - Demosthene

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