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Dès le départ, le quartet sans nom mené par Damon Albarn (Blur, Gorillaz) a mis la barre haute et loin des terrains habituels, du moins sur le concept, le ton et les idées... Accompagné par Paul Simonon (bassiste des Clash), Simon Tong (guitariste de The Verve, Blur et Gorillaz) et Tony Allen (le légendaire batteur de Fela Kuti), le natif de Londres décide de réaliser un album dès mai 2006 qui portera le titre "The Good, The Bad & The Queen'...

Des mois plus tard, les fans hystériques d'Albarn ont pu enfin découvrir et écouter la pépite, annoncée auparavant par la sortie de plusieurs singles de très haut vol (dont "Herculean'). Le résultat est une fois de plus à la croisée de nombreux styles : majoritairement brit-pop, rock, les titres alternent les influences afrobeat, reggae, électro, punk... et western. Londres pend ici la figure d'une cité quasi nécropole à travers des récits apocalyptiques et très assombris... Le piano sonne comme dans un saloon : métallique, les voix sont en écho et en profondeur, les mélodies ravageuses et défoulatoires... A l'instar de Gorillaz, les titres de cette nouvelle formation s'adoptent progressivement et font preuve d'une alchimie complexe au premier abord, mais finalement juste efficace et divinement bien composée ("History Song', "Kingdom Of Doom', "Nature Springs', ...).

Sur scène, la bande scénarise encore plus : tous en chapeaux, renforcés par un quartet de violons, le groupe symbolise cet élan de bravoure, de déchaînement et de contradictions... Beaux, incisifs, les musiciens côtoient la rupture à chaque instant en entretenant un équilibre fragile : celui qui lie le dramaturge et la musique, le Londres d'aujourd'hui et le lyrisme de ses terribles musiciens...

Dude

Damon Albarn, une légende

Quel plaisir de retrouver la voix de Damon, si plaintive et mélancolique !
L'ambiance change de Blur et surtout de Gorillaz, ici tout est calme, parfois même un peu trop... Des mélodies splendides comme l'a si bien décrit Dude.
Je regrette juste que les instrus soit si minimalistes, je trouve que des percus et une basse plus accrocheuses auraient vraiment apporté quelque chose de plus à l'album. On a quelquefois l'impression qu'il manque un petit quelque chose pour faire décoller le morceau.
En tout cas, un bien bel album. Damon Albarn me surprendra toujours (en bien !)

28-04-2012 - Keneda

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