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Vous aimez le soft-rock, l'électro-pop et le disco ? Vous en avez (déjà !) assez des frimas hexagonaux et des pluies automnales ? Vous n'avez pas les moyens / le temps de partir sous les cocotiers mais vous sentez qu'un speed de vitamines est indispensable pour votre survie ? Le premier album de Mylo, jeune écossais de 24 ans, est fait pour vous !
Voilà un artiste, propulsé par le magazine "The Face", réponse écossaise à Royksopp (on attend avec impatience la riposte sénégalaise et avec plus de ferveur encore... le deuxième album des mêmes Royksopp !). On flaire clairement l'escroquerie quand la promotion évoque à la fois Air, Daft Punk, Moby et Metro Aera (excusez du peu...). Encensé avant d'avoir été écouté, habilement packagé par un ami étudiant en art de Mylo, "Destroy Rock'n Roll" est simplement un bon album, à la fois comestible, domestique et dansant.
Difficile de ne pas se laisser appâter par les singles accrocheurs "Muscle Cars", "Drop the pressure", "Paris Four Hundred" ou "Inpry Arms". Et une mention spéciale pour les deux titres d'ouverture, petits bijoux d'électro-pop raffinés ! Premier essai prometteur, l'album de Mylo, desservi par une production sans aspérités, délasse mais lasse aussi à force de clins d'oeil néo-disco. La seconde partie de l'album, assez faible, s'éloigne de l'électro-pop pour dériver vers de simples numéros de foire électro-clubby.
En bref, Trip-hop.net ne vote pas des deux mains pour Mylo mais lui souhaite bonne chance - le jeune homme a l'air très cool et moins prétentieux que sa publicité - et lui promet un bel avenir !

Pierre

Le nouveau Daft punk?

Quelle fraicheur ! Mylo nous envoie une claque en pleine figure, sans retenue. Après la déception Daft Punk, la musique électro française était orpheline, seule face à la concurence rude de notre époque.

Les deux premiers titres, calmes et apaisants sont en contradiction avec l'énergie dégagée par le reste des titres. "Valley of the Dolls" et surtout "Sunworshipper" représentent l'aspect "lounge music" de Destroy Rock&Roll. Pour ma part, ce n'est pas cet aspect qu'il faut retenir vraiment. Et là, la première claque nous arrive en pleine figure... "Drop the pressure" - communément aux Daft Punk, une mélodie on ne peut plus simple mélangée aux sonorités électro classiques mais si jouissives - rien à dire, juste à écouter.
Et c'est là que Destroy Rock&Roll prend tout son ampleur avec l'enchainement de "In my arms" et "Guilty of love", qui d'ailleurs nous rappelle plus que jamais les Daft Punk avec cette mélodie funky au possible mais qui fonctionne à merveille! Il faut attendre la piste 8 pour entendre le fameux "Destroy rock&roll", qui pour ma part, est loin d'être le titre phare du CD.

Mais Mylo, c'est aussi passer une certaine émotion, une certaine mélancolie à travers sa musique grâce au final track, "Emotion 98.6" qui conclu une expérience musicale hors norme... En attendant, le futur album de ce petit génie de l'électro.

PS : ne surtout pas confondre le travail de Vitalic et de Mylo, des objectifs complétement opposés dans leurs recherches musicales.

25-08-2005 -

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