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Fans de downtempo, passez votre chemin : le deuxième album de Riton ne vous est pas destiné. Amateurs de tennis, souvenez vous de notre "Riton" national - Henri Leconte - et vous aurez une bonne image de la musique de Riton artiste (alias Henry Smithson): prise de risque maximum, torpilles pop prises au sommet du rebond, Riton, signé - il faut le faire - par le label Grand Central se livre et remporte le premier DJ set haut la main, 6/0 : la premiére partie de l'album - pile les 6 premiers morceaux - est une belle réussite pour les amateurs d'electronica biscornue et ultra référencée (80's et 90's).
La déca-dance (écoutez les paroles contant la misére urbaine! Visez les rythmes poisseux et syncopés) de Riton atteint son sommet avec le titre "Damaged Goods" (hanté par le souvenir des meilleurs Marc Almond) et surtout avec la reprise du "Killing an Arab" des Cure, à la fois tellurique et attachante.
Riton s'essoufle un peu - côté inspiration - dans le deuxième set, marketé dance-floor. Qu'importe, la première partie de l'album a suffisamment marqué les coeurs et les corps . On l'attend donc au tournant sur scène (bientôt au Nouveau Casino!), ou son jeu de jambes devrait faire merveille!

Pierre

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